Les quatre individus arrêtés à Tanger et à Oujda appartenaient à un réseau criminel comptant des accointances avec l’internationale combattante, a-t-on appris de bonne source.
Cette bande, démantelée dans le cadre de la lutte contre la menace terroriste et les milieux du crime, par les services de police en coordination avec le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ), compte parmi ses membres des ex-détenus islamistes dont l’un avait marqué un passage au sein des phalanges terroristes à la zone syro-irakienne, alors que le troisième est un repris de justice en Belgique pour enlèvement, homicide volontaire et trafic international de stupéfiants, avant son expulsion en 2014 vers le Maroc. Le quatrième membre de cette cellule compte déjà à son actif un avis de recherche pour trafic international de drogue, précise-t-on de même source.
La neutralisation des mis en cause a permis d’élucider une affaire d’enlèvement d’un individu qu’ils ont séquestré dans une demeure à Tanger, en s’emparant de son véhicule (saisi) qu’ils cherchaient à écouler auprès de tierces personnes.
Cette strucuture conforte le constat de la collusion avérée entre le grand banditisme et le terrorisme, dès lors que les butins générés des activités criminelles constituent l’une des principales sources de financement des groupes terroristes.