Un des deux ressortissants turcs arrêtés, le 26 novembre dernier à Oujda par les services de sécurité, projetait de consacrer une partie de l’argent provenant du piratage et du détournement des communications téléphoniques d’un opérateur national, à financer les activités de l’organisation terroriste Etat Islamique ou Daesh.
C’est ce qui ressort d’un communiqué du ministère de l’Intérieur dont copie est parvenu mercredi soir à barlamane.com
Les services de sécurité de la ville d’Oujda avaient, rappelle-t-on, arrêté ce jour-là deux ressortissants turcs et un complice marocain impliqués dans des opérations de piratage de communications téléphoniques d’un opérateur national en ayant recours à du matériel technologique de pointe.
L’enquête a démontré que ces deux ressortissants turcs sont partisans du prétendu ‘’Etat islamique’’, car un l’un d’eux avait séjourné dans un de ses campements à ‘’Hamah’’ en Syrie, où il a été formé au maniement des armes légères et lourdes, comme il a pris part, en son sein, aux combats meurtriers contre l’armée syrienne.
Dans son communiqué, le ministère de l’Intérieur souligne que l’enquête en cours a démontré que l’un des deux ressortissants turcs entendait ainsi réserver une partie des sommes récupérées à travers cette opération criminelle pour financer les activités de daesh sur la scène syrienne et irakienne.
L’enquête a également montré que ce ressortissant turc, dont l’identité n’a pas été révélée, facilitait le retour des combattants en Europe sous couvert de réfugiés syriens, et qu’il avait été nommé par les dirigeants de Daesh, responsable de la ‘’commission législative’’ d’un bataillon relevant de cette organisation terroriste dans la campagne de Hamah en Syrie.
Les deux suspects seront déférés devant la justice une fois l’enquête achevée par le Bureau Central des Investigations Judiciaires (BCIJ), relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) sous la supervision du parquet général, conclut le communiqué.