La ville blanche d’Asilah a tourné mercredi 27 juillet la dernière page de la 38 ème édition du Moussem Culturel International.
Une 38 ème édition qui a, comme à son habitude, été riche en activités et en découvertes.
Placés sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, les travaux de cette 38ème édition se sont distingués par la participation de 400 personnalités politiques, des diplomates, des artistes ainsi que des hommes du monde de la culture et des médias.
L’ouverture de cette édition a été marquée par un premier colloque sous le thème de «l’unité territoriale et la sécurité nationale à la prestigieuse bibliothèque Bandar Ben Sultan». Un colloque qui s’est inscrit dans le cadre de la 31ème session de l’université d’été Al Mouatamid Ibn Abbad, et qui a réuni du 15 au 17 juillet, plus d’une trentaine de personnalités politiques, d’académiciens et d’experts en la matière, issus du Maroc, de la France, du Ghana, de Gambie, du Mali, d’Egypte, du Cameroun, du Sénégal, du Niger, de l’Afrique du Sud, du Togo et du Kenya.
Les autres colloques ont concerné “la gouvernance et les organisations de la société civile” (21 – 23 juillet), “les élites arabes, la religion et l’Etat” (24 -26 juillet) et “le Roman arabe et les perspectives de l’écriture numérique” (27 juillet).
Cette année le Moussem a également accueilli treize plasticiens marocains telles que Rahima El Arroudi et les deux sœurs prodiges Ghita et Hiba Khamlichi qui ont été invités, depuis mardi 12 juillet, à embellir l’ancienne médina par des fresques murales. Une tradition, qui remonte à plus d’une quarantaine d’années.
Comme à chaque édition les organisateurs consacrent aux enfants, et à l’instar de leurs aînés, un bel espace au Palais de la culture, pour s’initier à la peinture. Et parmi les expositions programmées par ce Moussem, celle regroupant sept artistes-peintres femmes ayant en commun leur passion pour l’art plastique, mais aussi d’être diplômées de l’Institut national des beaux-arts de Tétouan. Elles ont aussi «en commun leur appartenance à la région du nord».
L’autre événement est l’œuvre d’art offerte à la ville d’Assilah par l’artiste marocaine Ikram Kabbaj, sculptrice de renommée mondiale qui a conçu cette œuvre spécialement pour la place Mohammed V à Assilah.
La musique a elle aussi eu sa place, cette année avec grâce entre autres à la performance de l’ensemble Hadra Chefchaounia, Dirigée par Rhoum El Bakkali, le 22 juillet à la bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan.
Le Prix Mohamed Zafzaf du roman arabe a quant à lui été remporté au titre de sa 6ème édition par l’écrivain tunisien Hsouna Mosbahi.
Le Moussem d’Asilah, est sans aucun doute l’un des événements les plus marquants de la région du Nord, non seulement sur le plan artistique, et culturel mais il constitue également une plateforme idéale d’ouverture sur le monde, de partage de cultures et de savoirs.
Il permet également à de nombreux commerces, restaurants et cafés de la ville de faire croitre leurs chiffre d’affaire, grâce à ces nombreux visiteurs venus des quatre coins du monde.
À l’année prochaine pour une 39ème édition surement encore plus riche et pleine de surprises…