L’épave du Titanic risque de disparaître à jamais d’ici une vingtaine d’années. Une bactérie trouvée par une équipe de chercheurs dont les études ont été révélé par la BBC attaque les restes du paquebot.
Le bois a été le premier attaqué, laissant la coque métallique à nue. Des chercheurs de l’université canadienne de Dalhousie ont étudié le phénomène en 1991 en prélevant les bactéries présentes. Mais c’est seulement dix-neuf ans plus tard qu’une équipe de chercheurs de la même académie a trouvé l’origine de la corrosion.
Découverte pour la première fois par ce groupe, elle a été baptisée du nom du bateau: «Halomonas titanique».
Cet organisme serait ultra-résistant à la pression, l’obscurité et la température. Extrêmement vorace, la bactérie dévore déjà depuis des années les 47.000 tonnes du Titanic, et plus particulièrement le fer.
À noter que, ce phénomène s’est multiplié au sein de l’épave et offre un lieu de vie idéal pour l’Halomonas titanicae.
Mais les spécialistes ne s’accordent pas tous sur le temps qu’il reste à vivre à l’épave.