Une société du nom de » Premier Exhibitions », (société qui organise des expositions itinérantes d’objets repêchés de l’épave du Titanic), a déposé plainte contre la France pour obtenir le droit d’en vendre certains.
Dans sa plainte déposée devant un tribunal des faillites de Floride, la société demande au juge de déclarer que la France n’a pas d’intérêt dans ses objets et ne peut donc s’opposer à leur vente.
Premier Exhibitions est actuellement placée sous la protection de la loi américaine sur les faillites (Chapitre 11) et veut dégager des liquidités pour rembourser ses créanciers.
La France est concernée car en 1987, l’Ifremer (Institut français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer) avait participé avec Titanic Ventures Limited Partnership (TVLP) à une expédition sous-marine qui avait permis de repêcher quelque 2.100 objets sur le site du naufrage qui avait fait quelque 1.500 morts en avril 1912.