Des criminels condamnés à des peines allant de vingt ans de prison à la perpétuité, coupables de la mort de onze militaires marocains, transformés, par une presse dépourvue de tout honneur et en chute libre, en «défenseurs» des droits humains. Mais de quelles tortures parle-t-on ?
Hassan Dah «militant», «activiste», «défenseur» sahraoui des droits humains, les mots sont trompeurs, fallacieux : rappelons, pour ceux qui ont la mémoire courte, que cet individu a glorifié la mort atroce de onze membres des forces marocaines, tués de sang froid dans le camp de Gdeim Izik, près de Laâyoune, en 2010. Désarmées, certaines victimes avaient été égorgées, et leurs cadavres souillés, selon des vidéos qui avaient choqué le monde entier, sauf l’Algérie et le Polisario… et une certaine presse française, le quotidien Le Monde en tête. Aux États-Unis, les auteurs de ces exactions seraient condamnés à mort.
Le quotidien Le Monde nous apprend, par la plume d’un journaleux algérien, Madjid Zerrouky, que quatre «plaintes» ont été déposées contre le Maroc devant le Comité des Nations unies contre la torture (CAT), une structure qui vient de sommer l’Algérie de l‘informer, dans un délai de 180 jours, des mesures prises par ceux qui ont torturé le «polisarien» Mrabih Ahmed Mahmoud Adda, établi en Mauritanie, qui avait déposé plainte pour «enlèvement, détention arbitraire, torture et traitements dégradants et inhumaines», en représailles d’avoir participé à des manifestations contre la direction du «Polisario».
Ainsi, Le Monde publie quatre plaintes non fondées sachant qu’elles n’ont aucune chance d’aboutir, mais ignore royalement la décision du Comité de l’ONU accablant l’Algérie.
On sait que cette action a été préparée, notamment, par le Service international des droits de l’homme (ISHR), l’ACAT-France et la supposée Ligue pour la protection des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines (LPPS), des entités… notoirement antimarocaines, téléguidées par Alger. Cette action à laquelle participe honteusement Le Monde n’est qu’une tentative d’Alger de faire diversion à la sommation qu’a reçue le gouvernement algérien sur le cas Mrabih Ahmed Mahmoud Adda.
Madjid Zerrouky, auteur d’une foule de feuilles fielleuses contre le Maroc, commet, dans son article qui tient du procès-verbal, les lignes suivantes : «Le 8 novembre 2010, les forces de l’ordre marocaines étaient violemment intervenues pour démanteler un camp de manifestants sahraoui, à Gdeim Izik (…) Neuf membres des forces de l’ordre avaient été tués lors des affrontements, selon les autorités, qui ne procédèrent à aucun recensement des victimes sahraouies.» Peut-on réécrire l’histoire à ce point et oser de misérables compilations de contrevérités ?
Lors des événements de Gdiem Izik en novembre 2010, une armada d’envoyés spéciaux des médias les plus prestigieux du monde et d’autres moins crédibles avaient investi Laâyoune. Parmi eux, la journaliste du Monde Isabelle Mandraud qui a visité Laâyoune et les restes du camp Gdiem Izik et rencontré divers protagonistes. Les reportages de l’époque, consignés sur les sites de ces médias, ne parlaient ni de torture sur des individus arrêtés, ni d’exactions. Ils mettaient plutôt en avant le professionnalisme et le caractère pacifique de la dislocation du camp.
D’accord, on a compris : Alger réunit dans un suprême effort toutes les forces historiquement coalisées contre le Maroc pour le diffamer, ses plumes serviles se liguent, de leur côté, pour accabler le royaume, à travers des articles de controverse. Les quatre «requérants», Mohamed Lamine Haddi, Hassan Dah, Abdelmoula El-Hafidi et Mohamed Bani, ont été condamnés, pour rappel, conformément à un système de procédure équitable.
Ces plaintes, déposées devant le Comité contre la torture de l’ONU jeudi dernier, ne comportent AUCUNE preuve matérielle. AUCUNE preuve sur de supposés «aveux sous la torture», AUCUNE preuve sur «des violences physiques et psychologiques appliquées intentionnellement», AUCUNE preuve sur «des actes de torture et traitements inhumains et dégradants».
Le même Madjid Zerrouky récidive quelques jours plus tard, toujours dans le même journal, en informant les Français que «Zakaria Moumni, ressortissant français harcelé en France par les services marocains, a obtenu le statut de réfugié politique au Canada»! Le citoyen lambda comprendra que la France profonde, tellement absorbée par les coups tordus contre le Maroc, en est devenue incapable d’assurer la sécurité de ses propres citoyens sur son propre sol, et que le Mali avait raison de lui demander de dégager de son territoire.
Le Maroc n’a rien à dire au quotidien Le Monde, devenu désormais l’annexe parisienne de l’agence de presse officielle algérienne APS, outil de propagande des militaires au pouvoir en Algérie. Mais Barlamane.com lui demande seulement de vérifier si oui ou non, Zakaria Moumni est l’objet de deux plaintes à Paris pour violence. La première, déposée par son ex-femme Taline Sarkissian, et la seconde par la police française!






