Dans le domaine des énergies renouvelables, l’Afrique est appelée à adopter des politiques cohérentes et intégrées et à surmonter différents obstacles. Le Secrétaire général du ministère de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement, Mohamed Ghazali, a exposé à Dakar, dans le cadre du Sommet régional de l’énergie, les voies à explorer dans ce sens et l’expérience marocaine riche en la matière.
Pour réussir une transition énergétique de l’Afrique de l’Ouest, il y a lieu de s’assurer au niveau de cette région, de la prise en compte de quelques aspects. Il faut avoir des institutions africaines assez fortes pour promouvoir le développement, inspirer confiance et assurer la pérennité de cette stratégie énergétique.
Il s’agit également d’avoir une stratégie claire, développer la recherche tout en sachant que chaque pays a ses propres contraintes et a besoin de la quête de nouvelles solutions adaptées. Il faut aussi prendre en compte la qualité des ressources humaines et renforcer la coopération Sud-Sud et triangulaire. Ce sont les principaux arguments qui ont été défendus par Mohamed Ghazali, Secrétaire général du ministère de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement. Il a élaboré ce plaidoyer lors du Sommet régional de l’énergie, à Dakar, au cours d’un panel de haut niveau de discussion sur la coopération régionale centrée sur l’Afrique de l’Ouest sous le thème : « électrification de l’Afrique de l’Ouest : de la vision à la mise en œuvre ».
Le responsable marocain a exposé les grandes lignes de la réussite de la transition énergétique du Royaume. Une stratégie dont les piliers sont un cadrage légal adéquat, l’ouverture sur le secteur privé, la complémentarité des actions des institutions, la structuration de la demande, la R&D et la coopération internationale. « Aujourd’hui, le Royaume se hisse au 53ème rang sur 190 pays, en matière d’attractivité de l’environnement des affaires. Je voudrais souligner que le Maroc est disposé à partager cette expérience riche avec les pays africains amis qui souhaitent drainer les financements pour promouvoir les projets énergétiques, en particulier ceux dans le secteur des énergies renouvelables, composante essentielle de la transition vers l’économie verte », a-t-il déclaré.






