Transparency Maroc adresse une lettre ouverte à Saâdeddine El Othmani, chef de gouvernement, pour lui faire part de son mécontentement. Le message est généré suite à la publication du décret relatif à la création de la Commission nationale de lutte contre la corruption.
Publié le 23 juin 2017, le décret a autorisé la création d’une Commission nationale de lutte contre la corruption. De ce fait, Transparency Maroc a réagi, mardi 18 juillet à cette publication.
Dans une lettre ouverte, Transparency International juge que le gouvernement ne respecte pas ses engagements envers la société civile. «Comme dans les cas précédents, le revirement de la position gouvernementale se révèle à l’occasion de la publication de décisions nettement en retrait avec les projets arrêtés en commun avec les différentes parties prenantes», cite Transparency Maroc dans ladite lettre.
L’association reconnue d’utilité publique considère que ce nouveau décret crée une énième commission intergouvernementale de coordination. Selon elle, la seule ouverture de cette Commission sur le public est émise dans un rapport annuel résumant l’état d’exécution des programmes publics de lutte contre la corruption. «Rien dans les termes évasifs de ce texte ne définit le pilotage de la stratégie, la coordination des dix programmes, l’engagement des moyens nécessaires et leur suivi», rapporte Yabiladi.






