Trois dirigeants du Parti de l’Istiqlal viennent d’être sanctionnés par la commission disciplinaire de cette formation politique pour avoir critiqué les récents propos controversés du chef du parti Hamid Chabat remettant en question la souveraineté territoriale de la Mauritanie.
Il s’agit de Yasmina Baddou, ancienne ministre de la santé, Karim Ghellab, ancien président de la Chambre des représentants et Taoufi Hjira, président du conseil national du parti de la Balance.
Les trois dirigeants ont écopé de 18 mois de suspension, ce qui veut dire qu’ils ne pourront plus exercer leur activités au sein du parti que ce soit au niveau local ou national, ou présenter leur candidature à l’élection des membres du conseil national, au comité exécutif, ou même au comité central.
Selon le communiqué de la commission disciplinaire publié sur le site officiel du parti, il est reproché aux trois mis en cause d’avoir agi à l’encontre du règlement interne du parti et de lui porter préjudice.
Les propos de Hamid Chabat dans lesquels il affirmait que la Mauritanie faisait partie du Maroc, avaient suscité une vive campagne d’indignation au sein même de cette formation politique dont d’ancien dirigeants avaient demandé le départ de Chabat. Sa déclaration avait également failli créer une crise diplomatique entre les deux pays n’eut été l’intervention du chef de l’Etat, le roi Mohammed VI.






