Le président américain Donald Trump a récemment suggéré de construire un « mur le long du Sahara » pour freiner l’immigration clandestine, en essayant de projeter le cas de son pays sur le cas espagnole.
Le président des États-Unis, Donald Trump, aurait suggéré à l’Espagne de construire un mur le long du désert du Sahara afin de contrer les arrivées de migrants, rapporte le journal El pais qui cite le ministre espagnol des Affaires étrangères, Josep Borrell.
« La frontière du Sahara ne peut pas être plus grande que notre frontière avec le Mexique« , aurait répondu Trump aux diplomates qui lui avaient expliqué que « c’était beaucoup plus importants« . Le Sahara s’étendait en effet sur environ 5.000 kilomètres.
L’une des promesses phare de Donald Trump pendant sa campagne était la construction d’un mur pour stopper l’immigration clandestine le long de sa frontière avec le Mexique, un mur qui se serait étendu sur environ 3.200 kilomètres.
Des sources diplomatiques précisent que cet échange aurait pu avoir lieu lors du voyage de Borrell aux Etats-Unis à la fin du mois de juin, à l’occasion de la visite du couple espagnol, Felipe et Letizia, à la Maison-Blanche, rapporte le site d’information espagnol.
Borrell a raconté cette anecdote lors d’un déjeuner avec la presse à Madrid.
Trump est apparemment persuadé qu’un mur au Sahara freinerait l’immigration clandestine. En outre, l’Espagne qui contrôle deux enclaves au Maroc (Ceuta et Melilla), ne détient aucun territoire au Sahara. Des clôtures hautes de 6 mètres ont déjà été édifiées par Madrid pour barrer l’entrée aux migrants.
Le président américain a voulu projeter son idée sur le cas espagnol, tout en proposant son projet fétiche qui rencontre cependant de nombreux obstacles lors de sa concrétisation, depuis son élection, notamment au congrès américain.