La capitale tunisienne accueille, du 17 au 21 juillet, les travaux d’un atelier de formation régional sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre des objectifs de la « Déclaration de Malabo » sur la transformation et la croissance accélérées de l’agriculture en Afrique.
Inaugurée par le secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe (UMA), Taieb Baccouche, cette rencontre, organisée en collaboration avec la commission de l’Union africaine (CUA), est axée sur l’opération d’évaluation. En effet, tous les deux ans, le secteur agricole des pays membres se voit expertiser dans le but de préparer un rapport, indique un communiqué du secrétariat général de l’UMA.
Ce mécanisme de révision vise à mettre en place une plateforme d’échange et de révision pour améliorer les performances du secteur agricole dans chaque Etat membre. L’objectif est de réaliser les closes contenues dans la Déclaration de Malabo, ajoute la même source. Ces rapports seront soumis à l’Assemblée générale de l’Union africaine lors de sa session prévue en 2018, précise-t-elle.
Ainsi, il ambitionne d’aider les pays à mieux cerner les principes directeurs de la « Déclaration de Malabo » et de la feuille de route établie à cet effet à travers la formation sur l’élaboration de mécanismes de collecte d’informations. La création de mécanismes de coordination en vue d’accompagner la mise en œuvre de la Déclaration est aussi une des priorités de l’atelier.
Outre le secrétariat général de l’UMA et la commission de l’Union africaine, prennent part à cet atelier les représentants des pays membres de l’UMA, de l’agence de planification et de coordination du nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), de l’observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), de l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et de certains pays de l’Afrique subsaharienne.