La demande de remise en liberté de Nabil Karoui est une nouvelle fois rejetée. Arrivé deuxième du premier tour de la présidentielle avec 15,6% des voix, Nabil Karoui est poursuivi pour blanchiment d’argent et fraude fiscale.
A moins de deux semaines du second tour de la présidentielle tunisienne, prévu le 13 octobre, l’un des deux finalistes ne peut faire campagne puisqu’il reste en prison, une situation qui fait peser une menace d’annulation du scrutin.
La justice a en effet rejeté mardi 1er octobre une nouvelle demande de libération du publicitaire et magnat des médias Nabil Karoui.
Il était arrivé en deuxième position du premier tour, le 15 septembre, avec 15,6% des voix, derrière l’universitaire Kais Saied, 18,4% des voix, dans un paysage politique morcelé.
Nombre de dirigeants politiques et institutionnels ont appelé à garantir aux deux candidats, l’universitaire Kais Saied et le Nabil Karoui, le droit de faire campagne de façon équitable.
La campagne du second tour doit démarrer sous peu, dès les résultats définitifs proclamés par l’instance chargée des élections (Isie), et l’absence de Nabil Karoui pourrait peser lourd.






