L’ancien président tunisien, Moncef Marzouki, a assuré qu’il était le véritable vainqueur de l’élection présidentielle de 2014, soulignant que parce qu’il « faisait passer l’Etat avant la démocratie », il a adopté une « position sage consistant à accepter des résultats d’un scrutin erroné ».
Dans une interview à la chaîne de télévision tunisienne, + Al Wataniya 1 + le chef du nouveau parti « Al Irada » (La Volonté) a évoqué, l’affaire de la remise de Baghdadi Mahmoudi aux autorités libyennes, réaffirmant qu’il avait rédigé sa démission, suite à l’affaire de la remise à la Libye de Baghdadi Mahmoudi et qu’il s’est rétracté pour «préserver la stabilité du pays ».
Evoquant le bilan de sa présidence de la Tunisie durant les trois ans de la Troika, Moncef Marzouki, a estimé qu’il avait atteint ses objectifs à savoir l’élaboration d’une nouvelle Constitution, l’organisation d’élections libres et démocratiques et l’instauration de la sécurité et de la stabilité dans le pays.
Au sujet du terrorisme dans son pays, l’ancien président tunisien, a rappelé qu’il avait reçu en audience des salafistes tunisien, car « pour moi les salafistes modérées étaient les mieux placés pour parler aux jihadistes pour les ramener sur la bonne et juste voie car la solution sécuritaire, à elle seule ne mène rien ».
Parlant du l’équipe actuelle au pouvoir, Moncef Marzouki a qualifié le bilan de cette équipe de « fiasco total surtout que les vainqueurs des élections de 2014 n’ont tenu aucun engagement et n’ont concrétisé aucune promesse, ce qui explique que rien n’a changé aux niveaux de l’emploi, de la pauvreté, de l’endettement, de la sécurité et du développement régional ».
Moncef Marzouki, président de la république tunisienne de 2011 à 2014, vient de lancer un nouveau parti politique, +Al Irada+ (la Volonté) dans lequel est fusionné son ancien parti, le +Congrès Pour la République+ (CPR), fondé en 2001, ainsi que des membres d’aiutres partis politique, ‘’déçus par le gouvernement actuel’’, rappelle-t-on