Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a plaidé, dimanche, pour un amendement progressif de la loi sur l’héritage.
Dans ce sens, il a fait observer qu’un grand nombre de familles tunisiennes procèdent au partage de l’héritage à égalité en recourant à la donation du vivant des parents, appelant à l’encouragement de cette approche et de l’effort de la jurisprudence.
Il a de même recommandé la révision de la loi régissant le mariage des Tunisiennes avec des non-musulmans et qui constitue, selon lui, « une entrave à la liberté de choisir son conjoint ».
« Même si elle occupe des postes de responsabilité dans divers domaines et qu’elle a prouvé sa capacité à accomplir parfaitement toutes les missions, la femme tunisienne fait encore face à une réalité difficile marquée par la discrimination, l’injustice et l’oppression », a-t-il déploré.
Dans le même sillage, il a relevé qu’il est impératif d’oeuvrer à « réaliser l’égalité homme-femme, puisque l’égalité est le fondement de la justice et la base de la vie en communauté ».
Pour rappel, selon des statistiques publiées à cette occasion, les femmes représentent 50,2 pc de la population tunisienne, 60 pc des diplômés du supérieur, 60,52 pc du personnel du secteur de la médecine, 75,93 pc de la médecine dentaire et la pharmacie et 50 pc des ingénieurs.
Avec MAP






