Le président tunisien du Parlement gelé Ennahda, Rached Ghannouchi, a déclaré dans un communiqué que la commémoration de la Révolution s’est déroulée cette année dans un contexte national difficile, notamment en raison de la violation de la Constitution et de l’imposition de mesures exceptionnelles.
Dans le communiqué, l’homme politique a exigé « la libération des personnes enlevées, arrêtées et emprisonnées, dont les députés Noureddine Bhiri, Saifeddine Makhlouf et Nidal Saoudi ».
Il est également stipulé que « la manifestation et l’expression pacifiques de l’opinion est un droit garanti par la Constitution, la loi et les conventions internationales, et que le peuple qui a entamé la Révolution du 14 janvier de la liberté et de la dignité est en mesure de la défendre et de la protéger et est prêt à sacrifier davantage pour achever la transition démocratique et consolider l’État de droit et les institutions ».