Ces dernières heures ont été très mouvementées à Istanbul. Une roquette contre le siège de la police à Istanbul, des balles tirées sur une voiture de police. Un local du parti au pouvoir – AKP – a également été pris pour cible.
Samedi matin, un assaillant a ouvert le feu sur une voiture de la police à Esenyurt, district de la rive européenne d’Istanbul, sans blesser les agents à l’intérieur. Il a fui en laissant derrière lui une sacoche et une grenade
Vendredi soir, une roquette avait été tirée contre le siège de la police à Istanbul, atteignant le mur d’enceinte.
Le Premier ministre Binali Yildirim a estimé que les attaques menées vendredi soir portaient la marque d’un « groupe terroriste de gauche », évoquant notamment le groupuscule d’extrême gauche DHKP-C qui a déjà mené des attaques contre la police.
Ces deux attaques qui n’ont pas fait de victime se sont déroulées alors que le Parlement votait en seconde lecture, à Ankara, un projet de réforme controversé visant à renforcer les pouvoirs du président Recep Tayyip Erdogan.
Les auteurs de ces attaques n’étaient pas connus dans l’immédiat et il était impossible de savoir s’il s’agit d’actes coordonnés ou non.
À noter que cette série d’attaques survient dans un climat sécuritaire dégradé et un contexte politique tendu en Turquie, pays secoué par une vague sans précédent d’attentats.