Le secrétaire d’État américain John Kerry a déclaré, lundi à Bruxelles, que la Turquie devait respecter l’Etat de droit, après le putsch avorté dans ce pays.
« Nous appelons fermement le gouvernement de Turquie à maintenir le calme et la stabilité dans le pays, et nous appelons aussi le gouvernement de Turquie à respecter les institutions démocratiques de la nation et l’Etat de droit », a annoncé Mr Kerry lors d’une conférence de presse à l’issue d’une réunion avec ses homologues des Affaires étrangères de l’UE.
La chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini a quant à elle déclaré »Qu’aucun pays ne peut adhérer à l’UE s’il introduit la peine de mort », (une mesure évoquée dimanche par le président Recep Tayyip Erdogan après le putsch raté).
Interrogé sur la demande faite par le président turc Recep Tayyip Erdogan que Washington lui livre le prédicateur en exil Fethullah Gülen, accusé par Ankara d’avoir fomenté le putsch avorté, M. Kerry a estimé que le régime turc devait présenter « des preuves, pas des allégations » contre l’opposant de 75 ans qui vit reclus dans le nord-est des Etats-Unis depuis 1999.






