Au lendemain de l’arrestation de trois figures de la défense des droits de l’homme et de la liberté de la presse, des dizaines de manifestants ont bravé le pouvoir mardi à Istanbul pour réclamer leur libération.

Une éditrice du journal, Günay Aksoy a déclaré à ce propos: » La communauté internationale doit vraiment se rendre compte à quel point la liberté de la presse et les droits de l’homme ont reculé, et ils doivent vraiment y porte attention (…) La société turque et les pouvoirs démocratiques de ce pays sont isolés. Nous pouvons peut-être rompre cet isolement en faisant pression, avec des messages de solidarité des autres pays du monde”.

Les trois militants arrêtés font partie d’un collectif d’une quarantaine d’intellectuels qui, a tour de rôle, ont pris symboliquement la direction du journal en mai dernier. Ces arrestations ont entraîné une avalanche de protestations. La Commission européenne a estimé qu’elles “allaient à l’encontre de l’engagement de la Turquie de respecter les droits fondamentaux, y compris la liberté de la presse”.







