Le recensement et l’enregistrement des réfugiés permettra leur protection selon les termes du droit international et du droit international humanitaire, a affirmé, le 7 novembre, à Addis-Abeba, la ministre déléguée chargée des Marocains résidant à l’étranger.
Thème d’une actualité brûlante, le recensement des réfugiés a pris depuis quelques années une acuité particulière en raison de l’accroissement considérable des demandeurs d’asile. Face à l’aggravation des conflits internationaux et l’augmentation des demandes d’asile, le Maroc a appelé, lors du comité technique spécialisé (CTS) de l’Union africaine, à recenser les personnes ayant obtenu statut de réfugié et garantir l’application effective de la Convention de Genève à même de satisfaire réellement leurs besoins et leur accorder une protection plus efficace.
Pour Le Maroc, recenser les migrants s’avère une étape déterminante pour eux et les États de départ ou d’accueil. Les gens traités en réfugiés, dont les déplacements sont causés par des troubles politiques, doivent bénéficier du dispositif de protection de la Convention de Genève de 1951. Le Royaume participait la troisième session ministérielle du Comité technique spécialisé de l’Union africaine sur la migration, les réfugiés et les personnes déplacées.
Le Maroc a soutenu que tout refus par le pays hôte de permettre au Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) de procéder à l’enregistrement des populations réfugiées est une violation flagrante du droit international car cela empêche leur protection internationale.