Le principe d’un processus référendaire fondé sur l’autodétermination au Sahara est une option morte, répète-t-on dans les couloirs diplomatiques allemands «Le Maroc aimerait beaucoup que l’UE approuve la décision américaine» a affirmé Ulrich Lechte, membre de la Commission des Affaires étrangères au Bundestag allemand, le 3 mars.
Soutenu par plusieurs pays alliés au Conseil de Sécurité des Nations unies, renforcé par la position des États-Unis qui reconnaît sa souveraineté sur le Sahara, et qui soutient sa proposition faite en 2007 d’octroyer aux Sahraouis un statut d’autonomie au sein du royaume, Rabat scrute les positions de plus en plus nuancées de Berlin, en la personne d’Ulrich Lechte, membre de la Commission des Affaires étrangères au Bundestag allemand, qui a déclaré, le 3 mars, que «le Maroc aimerait beaucoup que l’UE – et l’Allemagne, en tant que l’un de ses États les plus puissants – approuve la décision de [Donald] Trump (relative à la souveraineté de Rabat sur le territoire).»
Une déclaration qui apaisera un peu le regain de tension entre les deux pays, et dépitera Alger qui multiplie ses tentatives pour soutenir partout les revendications d’indépendance des séparatistes. La proposition marocaine de statut d’autonomie du Sahara est la seule option qui puisse mener à un règlement pacifique de ce dossier, a-t-on estimé.