À peine arrivé sur le sol marocain le soir du lundi 28 juin, Christophe Marchand a été interpellé à l’aéroport et il a été expulsé ce mardi après-midi. Il devait assister au procès d’Omar Radi, accusé de viol et d’espionnage.
L’avocat belge a été convoqué par les autorités puis brièvement retenu à l’aéroport avant d’être embarqué sur un vol peu après, le 29 juin.
À la suite à la décision des autorités administratives compétentes d’empêcher l’entrée du citoyen belge Christophe Marchand sur le territoire national afin de suivre le déroulement d’un procès en cours, les autorités publiques souhaitent préciser ce qui suit :
L’autorisation par les pouvoirs publics d’observateurs étrangers, de nationalités différentes, d’entrer sur le territoire national afin de suivre le déroulement d’un procès en cours, ainsi que des représentants de certains corps diplomatiques et de l’Institution nationale des droits de l’homme, fait partie de leur souci de permettre à toutes les parties de rendre compte du déroulement de l’instruction en cours.
L’arrivée d’un citoyen belge concerné par une interdiction d’entrer au Maroc, et son attitude hostile connue envers le pays, notamment en ce qui concerne l’intégrité territoriale nationale, n’est qu’une tentative de sa part d’exploiter sa présence au Maroc pour semer la confusion autour une affaire instruite devant le tribunal.
L’avocat belge est interdit d’entrée sur le territoire national depuis le 26 février 2021, toutefois il a insisté pour se rendre au Maroc afin d’imposer le fait accompli et profiter de la décision de son expulsion afin de nuire à l’image du pays en jouant le rôle de la victime, ainsi que d’exploiter sa présence à ces procès afin de préparer des comptes-rendus biaisés
et subjectifs.
La décision du juge de refuser l’entrée à l’intéressé a été prise conformément aux prescriptions de la loi n° 02.03 relative à l’entrée et au séjour des étrangers dans le Royaume marocain et à l’immigration clandestine, notamment son article 4, qui permet d’empêcher tout étranger d’entrer sur le territoire national s’il est interdit d’y pénétrer.