Le doctorant marocain, AbdelKader Meni Mahzoum, de l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès, a reçu le Troisième prix du jury lors de la finale internationale de Ma thèse en 180 secondes, qui s’est déroulée, jeudi, dans l’amphi de la Sorbonne.
Mahzoum a présente devant une audience de 800 personnes ses recherches portant sur l’ »Etude de l’impact du carpocapse causé par Cydia pomonella L. chez les variétés de pommier (Malus sp.) dans la région de Fès. Contribution à la mise au point de méthodes de lutte alternatives et non polluantes ».
C’est le belge, Adrien Deliège, doctorant en mathématiques à l’Université de Liège Belgique qui a reçu le Premier prix du jury pour la présentation de sa thèse sur l’ »Analyse de séries temporelles climatiques basée sur les ondelettes » :
Alexandre Artaud, étudiant à l’Université Grenoble Alpes en physique fondamentale, a reçu le Deuxième prix du jury ainsi que le Prix du public de la finale internationale pour son exposé sur sa thèse « Spectroscopie tunnel à très basse température de graphème sur rhénium supraconducteur ».
Une autre candidate marocaine, Leïla Drissi Kaïtouni, a pris part à cette finale avec ses recherches sur les secrets des bactéries halophiles, qui « ont besoin de sels pour leur croissance ». Elle ambitionne ainsi de remplacer des produits chimiques polluants par ces bactéries de la mer Morte.
Seize doctorants, venus de huit pays, avaient chacun trois minutes chrono pour synthétiser et vulgariser leur sujet de thèse, avec pour seuls outils une diapositive et un micro.
Le jury était présidé par le mathématicien Cédric Villani.