Un député du parti de l’Istiqlal est soupçonné d’avoir abusé de sa position d’élu pour favoriser une société de pièces de rechange automobiles d’occasion, a appris Barlamane.com/fr de source avérée.
Un élu de Taourirt, grossiste en pièces de rechange ? Le député Driss Jeddi, du parti de l’Istiqlal (PI, conservateur, opposition), qui a quitté le Maroc, le 7 mars via le port de Nador, a regagné le Royaume le 22 mars, via cette même enceinte maritime, en provenance d’Almeria (sud de l’Espagne), à bord d’un camion. Cet engin, d’après une source fiable de barlamane.com/fr, tractait une remorque transportant des pièces de rechanges d’occasion pour automobiles au profit de la société « Madich », établie à Taourirt.
A son arrivée, ce député controversé, soupçonné de s’être servi de sa position, s’est présenté au contrôle des passeports pour accomplir les formalités de passage. Il avait renseigné une fiche avec de fausses informations sur sa vraie profession, en profitant de l’exception accordée au profit de cette catégorie socio-professionnelle transportant des marchandises, pour accéder au territoire national. M. Jeddi, en se faisant passer pour le chauffeur du camion, exploite des circonstances exceptionnelles sanitaires du Maroc pour élargir le maillage et l’activité d’une société tierce.
Plus encore, ce député s’est présenté, le 26 mars dernier, en compagnie du gérant de la société Madich auprès de l’ordonnancement de la douane relevant du port maritime de Nador, pour récupérer le camion en question. Et ce, étant donné que la procédure d’usage exige la présentation sur les lieux du propriétaire de la marchandise pour l’accomplissement des formalités des services des douanes. Un acte répréhensible, qui ressemble fort à de l’abus de confiance.