Moulay Driss Sadiki Amraoui a démissionné avec pertes et fracas de son poste de la section PJD de Rabat, évoquant des différences irréconciliables.
Moulay Driss Sadiki Amraoui, membre du Parti de la justice et du développement (PJD, islamiste) a démissionné de ses fonctions, mercredi 12 février. Dans un bref communiqué, il fait part de sa décision de quitter le bureau national du parti, citant des « motifs inextricables ».
Revenant sur les « raisons exactes » de son départ, Sadiki, qui est aussi membre du Mouvement unicité et réforme (MUR – al-tawhîd wa al-islâh) bras religieux du PJD présenté comme un mouvement réformiste d’éducation et de prédication, vu plutôt comme l’aile dure du parti, affirme qu’il « n’adhère pas à la façon dont sont conduite les affaires du PJD » sans donner plus de détails.
Ces derniers mois, le parti islamiste vit une crise latente sur fond de divisions internes et de démissions en série après une ascension contestée qui en a fait le premier des forces politiques au Maroc.