Le ministre israélien de la diaspora a critiqué la volonté du premier ministre espagnol de reconnaître un État palestinien. Selon lui, cette décision reviendrait à «récompenser» les «massacres» perpétrés le 7 octobre par le Hamas.
Un membre du gouvernement israélien a sévèrement critiqué dimanche à Madrid la volonté du premier ministre espagnol Pedro Sánchez de reconnaître prochainement un État palestinien, affirmant que cette décision reviendrait à «récompenser» les événements du 7 octobre 2023.
«Malheureusement, l’actuel premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, pense que les Palestiniens devraient être récompensés et que le moment est venu de leur donner un État», a déclaré Amichaï Chikli, le ministre israélien de la diaspora. Membre du Likoud, le parti du premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, Amichaï Chikli était l’un des orateurs de la convention «Europa Viva 24», organisée par le parti d’extrême droite espagnol Vox et qui a réuni une dizaine de formations souverainistes européennes.
Pedro Sánchez, un socialiste, a indiqué qu’il annoncerait mercredi prochain devant les députés espagnols la date à laquelle Madrid reconnaîtrait un État palestinien. La date initialement évoquée était celle du 21 mai, soit mardi prochain, mais Pedro Sánchez a expliqué vendredi que des discussions avaient lieu avec d’autres pays afin de parvenir à «une déclaration et une reconnaissance commune». Parmi ces autres pays figure l’Irlande, qui a elle aussi fait savoir qu’elle reconnaîtrait l’État de Palestine «avant la fin du mois».
Au sein de l’UE, Pedro Sánchez est devenu au fil des mois la voix la plus critique vis-à-vis du gouvernement israélien et de son offensive militaire dans la bande de Gaza, au point d’entraîner une forte détérioration des relations bilatérales.
(Avec AFP)






