De nouvelles approches adoptées pour lutter contre le phénomène de violence scolaire ont été dévoilées lors d’une journée d’étude sur “les violences du genre”, organisée à l’initiative de la Chaire Académique Lalla Meryem pour la Femme et l’Enfant, vendredi à Rabat.
Les approches de lutte contre la violence scolaire concernent le renforcement des capacités institutionnelles de toutes les structures du ministère, qu’elles soient centrales, régionales ou locales, par la création de cellules d’écoute et de médiation dans les établissements scolaires et de centres régionaux et provinciaux de suivi de la violence en milieu scolaire. Elles sont basées sur l’institutionnalisation de la coordination avec les autres parties prenantes, de même que la conclusion d’accords et de partenariats avec des organisations internationales et des associations de la société civile aux niveaux régional, provincial et local.
Afin d’instaurer une école citoyenne et responsable, le ministère de tutelle a dévoilé, lors de cette journée, une approche éducative et pédagogique, visant à adopter des mécanismes de travail pour l’éducation des jeunes aux valeurs de coexistence, d’ouverture, de citoyenneté, de comportement civil, de solidarité et du respect de l’autre. Pour y arriver, des contenus des programmes scolaires, le développement d’un “portefeuille pédagogique” de la formation de coordonnateurs de la vie scolaire, élaboré en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour la population, ou encore par la mise en place du portail “marsad” relatif au suivi de l’évolution du nombre de cas de violence scolaire ont été mis en place. Cette approche concerne la généralisation des cellules d’écoute, de médiation et de lutte contre la violence dans les établissements scolaires.
En parallèle, plusieurs clubs éducatifs dans les établissements scolaire ont été mis en place pour accompagner cette nouvelle approche de lutte contre la violence scolaire. Une procédure administrative restrictive, prenant les mesures administratives appropriées prévues par les lois et réglementations en vigueur, a été également adoptée, dans ce sillage. Pour prévenir et lutter de manière efficiente contre ces phénomènes, la coordination avec des familles, des départements gouvernementaux, des institutions et de la société civile demeure essentielle ainsi que leur complète vigilance et mobilisation.
Ce besoin de vigilance et de coordination augmente avec le développement massif des nouveaux moyens de communication, porteurs de valeurs différentes, qui peuvent basculer facilement dans l’incontrôlable.






