Le directeur général de la sûreté nationale Abdellatif Hammouchi a ordonné la suspension provisoire d’un brigadier de police, membre d’une unité de sécurité publique à Casablanca, «soupçonné d’être impliqué dans une affaire pénale actuellement instruite sous la supervision du parquet compétent», a indiqué un communiqué de la DGSN jeudi 23 janvier.
Cette mesure administrative, adoptée à titre disciplinaire, «s’inscrit dans le cadre des efforts destinés à renforcer l’éthique professionnelle et la moralisation des services de sécurité. Elle précède la présentation de l’agent fautif devant le conseil de discipline de la sûreté nationale, qui tranchera définitivement sur les manquements qui lui sont reprochés», selon la même source.
L’enquête judiciaire a été déclenchée à la suite d’une plainte déposée par une femme accusant le policier de harcèlement alors qu’il était en service sur le littoral de Casablanca. Sous la supervision des autorités judiciaires compétentes, une investigation approfondie a été menée, débouchant sur la présentation de l’agent à la justice ce mercredi 23 janvier.
En parallèle, «la décision de suspension provisoire illustre l’engagement des services de la sûreté nationale à garantir une gouvernance irréprochable, à promouvoir la transparence et à appliquer la loi de manière équitable, sans distinction entre les citoyens», a-t-on confirmé.
Cette affaire, sensible par nature, «témoigne de la volonté des autorités de sanctionner fermement tout comportement compromettant la déontologie policière afin de préserver la confiance du public dans les institutions sécuritaires», conclut la DGSN.