Selon un collectif à l’origine de la mobilisation à venir, les dysfonctionnements de du Comité des œuvres sociales (COS) et la gestion peu scrupuleuse de ses deniers sont préoccupants.
Les graves difficultés de l’association des œuvres sociales (COS) des régies autonomes de distribution d’eau et d’électricité ont poussé un collectif à annoncer la tenue d’un rassemblement, samedi 7 mars, devant le Parlement, pour en dénoncer les « dérives ». Il note des anomalies dans la gouvernance et l’organisation.
Ahmed El Kahlili, dit Bensmail, à la tête de cette association alors qu’il a atteint l’âge de la retraite effective, est en ligne de mire. Le collectif s’alarme de « certaines pratiques dispendieuses » et du sort des subventions accordées au COS. Les griefs s’attardent sur les conditions opaques d’acquisition et d’exploitation de plusieurs centres, des « dysfonctionnements » en matière de gouvernance et l’opacité qui préside à l’utilisation des fonds des employés des régies, qui participent au budget du COS. 200 millions de dirhams, c’est le chiffre évoqué.
Le collectif dénonce également « l’absence d’une lisibilité des activités menées », le manque de la régularité des comptes de la régie, et appelle à « revoir en profondeur » la gouvernance instituée pour s’assurer que les décisions « touchant à des acquisitions ou à des investissements soient validées dans des conditions garantissant une meilleure transparence juridique et financière ».
Cette structure, aujourd’hui si contestée, a pourtant connu une période faste avant que la complexité et l’opacité de certains projets malgré l’engagement de ses composantes n’apparaissent au grand jour. Le collectif parle de malversations présumées et certains membres de l’association auraient été entendus par la justice.