Un TGV Strasbourg-Paris a déraillé jeudi matin à une trentaine de kilomètres au nord de la capitale alsacienne, l’accident faisant un blessé en « urgence absolue », le conducteur, et 20 autres, en « urgence relative ».
Selon un « premier bilan provisoire », l’accident a fait « un blessé en urgence absolue » et vingt autres blessés « en urgence relative », a détaillé dans un communiqué la préfecture du Bas-Rhin.
Un porte-parole de la SNCF a précisé que le conducteur, « grièvement blessé » avait été évacué par hélicoptère. Le chef de bord souffre d’un traumatisme dorsal et a également été « pris en charge », a-t-il ajouté.
L’accident s’est produit « à 07h45, entre Ingenheim et Saessolsheim (près de Saverne, ndlr) alors que 348 passagers étaient à bord », selon la préfecture. Il s’est produit alors que le train roulait à 270 km/h, a été causé par un « affaissement de talus très important dans le secteur de Saverne », selon un autre porte-parole de la SNCF, un élément confirmé par la gendarmerie.
Près d’une centaine de sapeurs-pompiers et trente-sept engins sont mobilisés pour porter secours et assistance aux victimes, selon la préfecture, qui a activé le plan nombreuses victimes (NOVI).
La circulation des trains a été déviée dans les deux sens, entraînant des retards, a-t-on encore précisé. La SNCF a déclenché une enquête interne, selon un porte-parole de l’entreprise. L’établissement public de sécurité ferroviaire a également été saisi, a-t-on ajouté, précisant que « les voyageurs pourront continuer leur parcours dans les meilleures conditions et les meilleurs délais ».