Le carnet de commandes de l’entreprise marocaine ne compte aucune société israélienne, contrairement à ce que prétendent des messages à caractère antisémite diffusés essentiellement sur X (ex-Twitter) par des bots algériens. Dans un communiqué, Dari affirme n’avoir pas engagé des partenariats contractuels avec les opérateurs israéliens.
Dari Couspate, géant agroalimentaire marocain, a affirmé, lundi 26 février, qu’il «n’a jamais signé ou conclu (ni en 2024, ni en 2023, ni même avant) un quelconque accord ou contrat de partenariat ni avec Israël ni avec aucune société publique ou privée israélienne», en réponse à une vague de messages antisémites disséminés par des réseaux algériens affirmant que Dari commercialise ses produits en grande distribution en Israël.

Dari est l’un des principaux groupes marocains présents dans l’industrie agroalimentaire, de la transformation des céréales (blé et orge) à leur commercialisation (couscous et pâtes alimentaires), et ses activités s’étendent sur une soixantaine de pays. Les paquets de Dari, reconnaissables à leur emballage bleu au milieu duquel trône un épi doré, suggérant un label de qualité supérieure, sont depuis quelques jours ciblés par une campagne de boycott économique mentionnant de supposés accords commerciaux entre l’entreprise marocaine et des sociétés israéliennes.
«Si dans le passé, les produits Dari ont été importés en faibles quantités sur le marché israélien, c’était dans l’objectif de répondre à la demande des consommateurs attachés au Maroc et à ses traditions. Ces produits ont été distribués par des revendeurs dans ce pays et en Palestine», a clarifié Dari dans un communiqué.
L’entreprise marocaine indique rester «fidèle à ses engagements en termes de valeurs fondamentales d’éthique et de responsabilité sociale et devant la tragédie humaine que vit le peuple palestinien», et de «n’envisager aucune exportation de ses produits vers le marché israélien.»
Selon nos sources, une usine à trolls diffuse depuis quelques jours et de manière massive des informations mensongères à travers des bots informatiques, se dissimulant derrière le mouvement Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS), lancé par la société civile palestinienne avant deux décennies, pour secourir des enseignes algériennes concurrentes en difficulté.






