La police antiterroriste marocaine (BCIJ) a annoncé le démantèlement, le 4 décembre, d’une cellule djihadiste soutenant le groupe État islamique (EI) et l’arrestation de ses quatre membres, au cours d’une opération conjointe menée au Maroc et en Espagne dans le cadre des efforts consentis pour faire face à la menace terroriste.
Trois membres de la cellule ont été arrêtés à Beni Ansar et Farkhana dans la région de Nador (nord du Maroc) «en coordination avec la police nationale espagnole», tandis que le chef du groupe a été «arrêté simultanément dans la banlieue de Madrid», selon un communiqué du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), la police antiterroriste marocaine.
Les suspects, âgés de 24 et 39 ans, avaient «adhéré à des campagnes de propagande faisant l’apologie» de l’EI et organisaient des réunions pour «planifier des opérations terroristes en réponse aux appels répétitifs des leaders de Daech ciblant divers pays du monde», a ajouté le BCIJ, utilisant un acronyme arabe de l’EI. «Les membres de cette cellule qui sont imbus du credo extrémiste de Daech, se sont investis dans une mission de propagande en faveur de cette organisation terroriste, sur fond d’appels incitatifs visant a venger la liquidation de l’ex-pseudo-calife de l’organisation selon le mode opératoire du loup solitaire», précise le communiqué du BCIJ.
L’homme arrêté en Espagne a été interpellé à Guadalajara, à l’est de Madrid, a précisé la police espagnole dans un communiqué. Selon elle, il organisait des réunions avec d’autres islamistes radicaux à Melilla et était en contact avec des djihadistes en Syrie ou au Mali.
L’opération a permis de saisir des «équipements électroniques, téléphones portables, cagoules, livres et manuscrits à caractère extrémiste», selon le BCIJ. L’homme arrêté en Espagne a été interpellé à Guadalajara, à l’est de Madrid, a précisé la police espagnole dans un communiqué. Selon elle, il organisait des réunions avec d’autres islamistes radicaux à Melilla et était en contact avec des jihadistes en Syrie ou au Mali.
«Cette opération conjointe intervient dans une conjoncture marquée par la recrudescence de la menace terroriste qui guette les deux royaumes face à la détermination des inconditionnels de cette nébuleuse à pérenniser ses actions au- delà des foyers de tension» affirme le BCIJ qui indique que «les mis en cause seront déférés devant la justice dès la fin de l’enquête menée sous la supervision du parquet général compétent».






