Les débuts compliqués d’Abdellatif Ouahbi à la tête du PAM se confirment, alors que certains membres de son parti se sont déclarés mécontents de l’issue du dernier congrès et comptent démissionner.
Au Parti authenticité et modernité (PAM, libéral – opposition), le quatrième congrès est passé mais les querelles personnelles restent vivaces, sur fond d’incertitudes sur le futur organigramme de la formation présidée par désormais par Abdellatif Ouahbi. Pour éviter une nouvelle guerre de tranchées, ce dernier doit apaiser les crises de nerfs dans les composantes de son parti.
Premier casse-tête pour le tout nouveau chef de file du PAM : la constitution de son équipe rapprochée, mais aussi au sein du Conseil provincial de Ouazzane, présidée par Larbi Mharchi, dont les membres contestent leur exclusion des premières loges lors du congrès organisé le 7 février. Les membres dudit conseil comptent déposer une démission collective, contestant leur marginalisation de la réforme des statuts et des instances dirigeantes du parti ».
Il semble toutefois que l’élection d’Abdellatif Ouahbi n’aient pas été du goût de certains membres du PAM, qui aimerait être fixés sur la futur ligne du parti. Ils réclament de la concertation à tous les étages de leur formation.
Il faut réclament-ils également, une réelle « démocratisation » du parti. Abdellatif Ouahbi a été formellement élu, dans la soirée du 9 février, au poste de premier secrétaire du Parti socialiste (PAM). Il devrait selon son entourage avoir la majorité au bureau national et au conseil national.