Une enquête judiciaire a été diligentée par la brigade nationale de la police judiciaire pour déterminer les circonstances du trafic de 505 kilogrammes de chira qui a été intercepté le 28 juillet dernier à Algesiras à bord d’un véhicule utilitaire immatriculé au Maroc, selon un communiqué de la Direction générale de la Sûreté Nationale (DGSN).
Les services de la sûreté nationale ont été informés par le centre de la coopération policière conjoint entre les autorités marocaines et espagnoles qu’une voiture chargée d’environ une demi-tonne de chira a été interceptée au port d’Algésiras.
Suite à cette information, il a été décidé d’ouvrir une enquête judiciaire minutieuse pour que tous les suspects potentiels dans le trafic et la facilitation du transit de cette drogue soient identifiés.
Les premières investigations ont révélé l’implication présumée d’un brigadier et d’un inspecteur de police principal, qui travaillent à la brigade locale de surveillance du territoire national au niveau du port de Tanger Med, dans ladite opération vu qu’ils ont facilité le passage du conducteur du véhicule suspect sans qu’il soit soumis aux formalités d’inspection nécessaires.
Les deux suspects ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête judiciaire qui se poursuit, a précisé la même source, faisant savoir que trois autres individus, dont une femme, sa fille mineure âgée de 17 ans et un troisième aux antécédents judiciaires dans des affaires de drogue, font aussi l’objet de cette enquête et ce, pour leurs liens présumés avec le réseau criminel impliqué dans cette affaire.
La Brigade nationale de la police judiciaire va poursuivre ses recherches et investigations dans cette affaire sous la supervision du parquet compétent, afin d’arrêter toutes les personnes impliquées et les éventuels complices dans le trafic et la facilitation du transit du véhicule saisi, a conclu la DGSN.