La brigade de la police judiciaire de Boujdour a ouvert, mercredi soir, une enquête judiciaire pour vérifier les actes criminels attribués à une infirmière qui serait à l’origine d’un sonore dans lequel elle avance de fausses informations et divulgue un secret professionnel.
Les services de sûreté nationale ont constaté la circulation d’un enregistrement audio d’une femme qui fait état de deux cas de contamination au nouveau coronavirus à Boujdour. Dans cet audio, elle diffuse des allégations sur l’aggravation de la contamination dans la ville, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqu. Une enquête minutieuse ouverte à cet égard a conclu à l’implication d’une infirmière de 26 ans travaillant à un hôpital public, dans la diffusion dudit enregistrement qui avance d’un côté des données erronées et d’un autre côté, des données soumises au secret professionnel.
Les services de la sûreté nationale poursuivent leurs recherches et investigations sur cette affaire sous la supervision du parquet compétent, indique le communiqué. L’expertise technique nécessaire continue sur les supports électroniques utilisés pour la diffusion de ce sonore . Il s’agit de déterminer les tenants et aboutissants de cette affaire et le degré d’implication de la mise en cause dans ces actes criminels.