Des personnalités du monde journalistique se sont associés à une pétition lancée lundi 22 février, pour engager l’UE à reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara et dénoncer les agissements de l’Algérie qui «pousser[ont] toute la Méditerranée dans le feu et le sang», rapportent nos confrères du site Moroccoworldnews.
Dans une pétition publiée le mardi 16 février, des journalistes marocains ont fustigé le rôle néfaste de l’Algérie dans le sud de la Méditerranée. Les pétitionnaires qui dressent un sombre tableau des conséquences politiques des manœuvres algériennes, plaident pour un alignement européen sur la position des Etats-Unis relative au Sahara.
La pétition critique le perturbations algériennes qui affectent le dossier du Sahara, dénonçant également la soumission apparente du gouvernement algérien aux autorités militaires.
Selon Moroccoworldnews, les pétitionnaires ont indiqué que «le peuple algérien réclame l’autodétermination, la création d’un État civil, une vraie démocratie et une classe politique autonome.»
La pétition a été signée par des membres éminents de la presse marocaine, dont l’ancienne rédactrice en chef du journal l’Economiste Nadia Salah et le président de la Fédération marocaine des médias Kamal Lahlou.
Ils appellent l’UE à reconnaître la revendication marocaine du Sahara comme une répudiation des agissements de l’Algérie. «L’Union européenne doit reconnaître, comme les États-Unis, la souveraineté du Maroc sur son Sahara pour lancer des négociations concrètes et marquer la fin de cet état de guerre qui dure depuis 45 ans.»
Pour le moment, l’UE ne dévoile une prise de position claire relative au conflit du Sahara, mais le Parlement européen vote souvent des texte étendant aux territoires du Sud marocain les tarifs douaniers préférentiels octroyés par accord commercial au royaume, sans contredire la jurisprudence européenne.
Le partenariat stratégique UE-Maroc inclut notamment des aides européennes liées à la question migratoire et une coopération étendue pour contrer les menaces terroristes.