Najib Boulif, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Équipement, des Transports, de la Logistique et de l’Eau chargé du Transport, a encore suscité l’indignation des internautes suite à sa dernière publication sur son compte Facebook dans laquelle il annonce que deux arrêtés conjoints des ministères de l’Intérieur et des Finances prorogent jusqu’à fin 2021 le délai de dépôt des dossiers de renouvellement du parc de taxis.
Comme à l’accoutumée, Najib Boulif, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Équipement, des Transports, de la Logistique et de l’Eau chargé du Transport, s’est attiré les foudres des internautes sur Facebook. Alors que depuis les crues de Errachidia du 8 septembre, il ne commentait plus l’actualité du Maroc pour ne pas attiser la colère des internautes marocains, une publication où il annonce que le gouvernement a accordé un nouveau délai pour le renouvellement des taxis suite l’ire des facbookers.
Boulif s’attendait surement au fait que les internautes le remercient pour cette annonce, mais en retour la plupart des internautes l’ont sévèrement critiqué. Renouveler le parc des taxis n’est pas la solution idoine pour résoudre les problèmes liés au secteur du transport, avancent certains. Pour eux, Boulif ne propose aucune solution qui répondrait avec effiscience aux problèmes du transport public. Pour d’autres, cette nouvelle décision, prise par le gouvernement, ne concerne que ceux qui ont un bon réseau qui leur permettrait, ainsi, de bénéficier des subventions de renouvellement du parc des taxis et ce, dans le cadre du programme national dédié. Et n’a aucun impact sur la situation générale du transport marocain.
Moqué et critiqué, beaucoup ont spécifié qu’il aurait du s’atteler à mettre fin à ce système d’agréments qui pèserait, le plus, sur les épaules des chauffeurs de taxi. Un système, dénoncent-ils, entaché de la culture de pots-de-vins pour assurer le renouvellement d’agréments. Ces internautes ont appelé Boulif à « redéfinir ses priorités en fonction de la crise actuelle que vit le secteur du transport au lieu de gaspiller davantage l’argent public dans des « futilités ».
Enfin, une autre catégorie d’internautes s’est penchée sur la question du remaniement ministériel pour demander si les têtes dirigeantes du secteur du transport seront écartées vu « l’inactivité et l’inefficacité dont elles ont fait preuve depuis leur nomination ».
Aujourd’hui, le secteur des transports vit une crise climatérique qui ne passe pas inaperçue, les citoyens réclamant continuellement des programmes et des mesures efficaces pour sortir de cette impasse. Mais Boulif ne semble pas pour l’instant prendre les choses en main pour redresser la situation actuelle des transports qui préoccupent les Marocains.