C’est clair comme de l’eau de roche, l’Espagne socialiste est dans une totale complicité avec le pouvoir algérien pour dénigrer le Maroc. Cette Espagne socialiste en est devenue le bras séculier, le matamore de service, l’homme des basses manœuvres, le tout sans équivoque, sans retenue au moment même où le dirigeant de l’Etat algérien, qui sait ce qu’il connait, se croit fondé de parler de notre royauté.
Bizarre, de ces problèmes accumulés, l ’Espagne socialiste s’est plus activée pour dénigrer davantage le Maroc en cherchant à forcer une majorité autour d’une résolution injuste et haïssable, au lieu de parler vérité, chercher une solution à de complices magouilles, à reconnaitre ses erreurs dans une inacceptable dissimulation, à reformuler ses explications relevant de procédés dilatoires.
LE MAROC DIT LA VERITE
L’Espagne socialiste aurait pu aussi éclairer ses partenaires européens sur la réalité des faits qui ont secoué la région de Fnideq d’où relève notre Sebta.
Comme l’a expliqué le ministre Bourita : en moins de 12 heures, il y eut submersion de la police nationale face à une inattendue présence de jeunes décidées à se rendre à Sebta quoi qu’il en coutât ; du rêve fallacieux, faisant idéologie et point d’ancrage.
Il se trouve que ces jeunes ont trouvé pour contourner les interdits et braver les dispositifs marocains, d’abord, une configuration de l’espace de passage, soit un rocher, une plage et un bout de mer, facilement atteints et allégrement franchissables ; ensuite, la police espagnole fut aussi et particulièrement largement dépassée par le phénomène qu’elle ne put contraindre qu’à coup de matraques avec interdictions aux enfants nageurs et nageuses de prendre pieds sur la plage, s’installant ainsi dans le mépris des droits de l’enfant et des mineurs ! …
Ceci étant, l’on annonce allègrement et sans vérification de la part du Parlement européen, que le Maroc a manipulé mineurs et enfants, filles et garçons… Et le Parlement européen accepte tout cela, convaincu de la bonne parole espagnole. Ce n’est pas vrai. De la manipulation et de gros mensonges.
INDEXER ET DENIGRER, DU FACILE
En fait, les autorités socialistes espagnoles ont établi des rapports anti-marocains relevant du roman national, toujours dans la même veine de la participation espagnole aux conférences de 1885 et de 1906, où indexer fut loi, et dénigrer fut son application, d’où donc la courte réflexion que chacun est en droit de se poser : ce Royaume du Maroc, vieux de quatorze siècles, est-il aussi mauvais en décidant la mise en place d’une vile manœuvre aussi pénalisante, aussi inefficace, aussi facile à combattre ?
C’est mal connaître le Maroc : il ne joue pas à ce jeu. La clarté, la sincérité, la logique sont ses atouts, et des siècles et des siècles ont forgé son comportement dans la région, et cela même avant Tarik Ibn Zyad, appelé alors à la rescousse pour remettre de l’ordre dans l’Espagne wisigoth… D’où notre compréhension pour toutes ces séquelles ressenties, là où elles le sont, et d’où notre interrogation sur leurs permanences !
Alors… donnons explication pour notre actualité, repérée dans la logique basique humaine !
D’abord, l’Espagne socialiste et le Parlement européen reconnaissent que ce sont des adolescents, des jeunes et même des enfants mineurs qui se sont rendus en masse à Sebta. Bien, Et voilà de la bonne cohérence !
SI MANŒUVRES ET MANIPULATIONS… UNE AUTRE POPULATION
Si le Maroc, lui, dans sa cohérence, devait faire du migratoire un moyen de pression sur l’Espagne socialiste, c’est une autre catégorie de Marocains et de Marocaines que ce Maroc aurait facilement poussé à entrer à Sebta : celle des Marocains et Marocaines majeurs, totalement disponibles. Cette catégorie de personnes, plus aguerrie, plus responsable, aurait su trouver les conditions légales pour ne pas bouger de l’enclave occupée ou même de l’espace européen.
Mieux, pour que la règlementation européenne concernant le migratoire, soit appliquée sans discussions, et à laquelle le juge espagnol aurait donné force de loi, le Maroc aurait pu aussi suggérer aux dizaines de milliers de subsahariens installés dans notre pays, de profiter de la situation régionale et de passer directement à Sebta sans avoir à escalader la muraille de la mort édifiée autour de cette ville. Et ces dizaines de milliers de subsahariens, l’Espagne officielle en sait le plus, les affronte chaque jour, mobilise ses autorités, malgré le fait que Maroc veille en premier au respect des accords passés avec l’Europe…
Et donc, si résolution devait se faire, c’était pour louer la sagesse des dirigeants du Maroc qui ne furent, à aucun moment, partisans de basses manœuvres.
En effet, il n’en fut rien et le Maroc, respectant l’Europe, a dit la vérité, rien que la vérité, toute la vérité avec preuves incontestables à l’appui.
Ainsi, au moment des faits secouant la province de Fnideq dont dépend Sebta, le calme fut absolu, d’abord, dans la provine de Nador dont fait partie l’autre enclave occupée Melilla dont la configuration terrestre reste là, difficile à franchir ; ni même ensuite, d’ailleurs, dans une autre province, celle d’Al-Hoceima, précisément à Badis dite pour l’Espagne « Penon de Velez de Goméra », où est déclarée la plus petite frontière dans le monde soit … une largeur de quelque 85 mètres, moins de cent mètres donc, pour laquelle l’Espagne socialiste se fait extra-nationaliste !
Vous avez dit … Ghoméra ou Goméra ? Alors, pour la grande Histoire : c’est une tribu marocaine Jbala, fraction « Sanhaja » donc saharienne même si installée depuis la nuit des temps, au Rif… Cette tribu a donné de grands savants, des navigateurs pour Christophe Colomb et aussi autres grands ecclésiastiques dans le monde hispanophone.
N’est-ce pas, monsieur le Ministre… ?