Dans ce qui paraît l’ultime contact officiel entre les deux responsables, destiné à marquer la fin d’une série d’échanges sur des sujets d’intérêt commun, le secrétaire d’État américain Antony Blinken s’est entretenu dimanche 17 novembre avec le ministre des affaires étrangères algérien, Ahmed Attaf. Lors de cette conversarion, M. Blinken a réaffirmé «le ferme soutien des États-Unis à l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU Staffan de Mistura, dans le cadre de l’intensification des efforts en vue de faire avancer les négociations onusiennes pour une solution politique mutuellement acceptable concernant le Sahara, sans plus de retard.»
Ce sont les mêmes mots qu’il a prononcés devant le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita début octobre. M. Blinken avait «réaffirmé le soutien total des États-Unis à l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU Staffan de Mistura dans ses efforts visant à faire avancer les négociations en vue d’une solution politique durable et digne pour le Sahara, sans plus de retard.» Par la même occasion, il a réitéré «que les États-Unis considèrent la proposition d’autonomie du Maroc comme une approche sérieuse, crédible, réaliste et une solution potentielle pour satisfaire les aspirations du peuple du Sahara.»
Le diplomate démocrate, qui cédera son poste en janvier 2025 au républicain Marco Rubio, a insisté «sur le renforcement continu du partenariat entre les États-Unis et le Maroc» et «a exprimé sa reconnaissance à l’égard de la voix déterminante du roi Mohammed VI dans la promotion d’une région du Moyen-Orient plus pacifique et sécurisée.» Il a, selon un communiqué de son département, «souligné le rôle pionnier du Maroc dans la réponse aux besoins humanitaires à Gaza, dans le soutien à la stabilisation en Cisjordanie et dans sa contribution à revitaliser l’Autorité palestinienne. M. Blinken a également salué les efforts continus du Maroc pour mettre fin à l’impasse politique en Libye et répondre à l’instabilité dans le Sahel.»