Une source sécuritaire a catégoriquement nié le recours à la force par les forces de l’ordre pour disperser des foules d’enseignants contractuels, et a fermement réfuté les informations selon lesquelles des blessures corporelles auraient été infligées à ces derniers, lors d’une de leurs manifestations à Rabat.
La source sécuritaire a expliqué à Barlamane.com/fr que les forces de l’ordre se sont contentées de mettre des barrières de sécurité pour empêcher les professeurs de prendre d’assaut le siège du ministère de l’Education nationale, après avoir tenté d’entrer de force au siège de la Direction des ressources humaines dudit ministère. La veille, des dispositifs de sécurité ont été mis en place sur le boulevard Hassan II, Ibn Toumert et Mohammed V à Rabat, afin d’empêcher les manifestants d’organiser une marche dans la rue principale et d’entraver la circulation.
Selon la même source, la foule a délibérément contourné ces mesures de sécurité en insistant pour marcher au milieu de la rue principale, ce qui a nécessité l’intervention des forces de l’ordre pour les chasser des rues principales, sans pour autant avoir eu recours à la force, en dépit des multiples provocations émises par certains participants.
La même source a souligné que l’interdiction concernait principalement les marches dans les rues principales de la ville de Rabat et à proximité de la Place de la Poste, tandis que les manifestants avaient le droit d’organiser un sit-in devant la place du Parlement. Certains manifestants ont feint d’être blessés physiquement, ce qui a nécessité l’envoi d’ambulances et ce, pour 4 personnes. Enfin, la source sécuritaire a insisté sur le refus catégorique de toute blessure physique et violence, réfutant le recours à la force publique pour disperser la foule, soulignant que les mesures de sécurité adoptées se limitaient à empêcher les participants de prendre d’assaut les administrations publiques et à organiser des marches gênant le trafic.















