Selon le rapport, l’Afrique de l’Ouest et centrale est la région la plus sévèrement touchée par des maladies dues à la carence en vitamine A.
Plus de 140 millions d’enfants à travers le monde risquent de tomber malade, de perdre l’ouïe ou la vue, voire de mourir si des mesures urgentes ne sont pas prises pour leur fournir une supplémentation en vitamine A, a averti jeudi 3 mai le Fonds onusien pour l’enfance (Unicef).
L’Unicef recommande, dans son dernier rapport, deux doses de vitamine A chaque année pour “sauver la vie de milliers d’enfants”, regrettant que la couverture de cette intervention peu onéreuse a enregistré un recul préoccupant en 2016.
L’Unicef s’alarme que dans 26 des pays qui enregistrent les taux de mortalité infantile les plus élevés – et où les programmes de supplémentation en vitamine A sont donc essentiels – “61 millions d’enfants n’ont pas reçu de suppléments de vitamine A en 2016, soit trois fois plus d’enfants qu’en 2015”.
Selon le rapport, l’Afrique de l’Ouest et centrale est la région la plus sévèrement touchée. La proportion d’enfants protégés par des suppléments de vitamine A a chuté de 79 % en 2015 à 54 % en 2016, d’après l’Unicef.
Alors que d’autres régions, comme l’Afrique de l’Est et australe et l’Asie du Sud, n’ont pas enregistré une diminution aussi préoccupante de la couverture de la supplémentation en vitamine A entre 2015 et 2016, “de nombreux pays dans ces régions continuent de rencontrer des difficultés pour maintenir une couverture élevée”, note le Fonds onusien.
Dans son rapport, l’Unicef recommande notamment que soient mises en place des stratégies de routine afin de fournir des interventions vitales aux enfants les plus vulnérables.






