Le Maroc a signé, mardi à Addis-Abeba, le traité portant création de l’Agence Africaine du Médicament (AMA) en tant qu’agence spécialisée de l’Union africaine. Le traité a été signé par l’Ambassadeur Représentant Permanent du Royaume auprès de l’Union africaine et de la CEA-ONU, Mohammed Arrouchi.
La signature de ce traité rapproche le Maroc encore plus des instruments juridiques de l’Union africaine et s’inscrit en parfaite ligne droite avec son leadership et sa notoriété en matière de production des produits pharmaceutiques en Afrique, a souligné l’Ambassadeur Représentant Permanent du Royaume auprès de l’Union africaine et de la CEA-ONU, Mohammed Arrouchi. En effet, l’adhésion du Royaume en faveur de la ratification du traité relatif à la création de l’AMA, adopté lors du sommet de l’Union africaine, tenu février dernier à Addis-Abeba, s’inscrit dans le cadre de l’engagement du Maroc en faveur de l’intégration et le développement de l’industrie pharmaceutique en Afrique, a relevé le diplomate marocain lors de la cérémonie de signature de ce traité.
« Le Maroc fait partie des pays les plus structurés au niveau de l’industrie pharmaceutique en Afrique. Nous espérons qu’avec cette Agence, les entreprises africaines des médicaments deviendront très compétitives en matière de production des médicaments tant au niveau qualité que quantité, sur le Continent, ce qui devrait permettre au citoyen africain un meilleur accès à ces produits vitaux », a soutenu M. Arrouchi. Cette action, a-t-il ajouté, constitue un pas en avant dans le cadre de l’intégration africaine et consacre une confiance mutuelle au sein de notre continent conformément aux orientations du Monarque selon lesquelles « l’Afrique doit faire confiance à l’Afrique ».
A noter que l’objectif principal de l’AMA est l’amélioration des capacités des Etats membres et des Communautés économiques régionales à réglementer les produits médicaux en vue d’améliorer l’accès à des produits médicaux efficaces et de faciliter l’harmonisation de la réglementation des médicaments afin d’atteindre des normes internationalement acceptables, fournir un environnement réglementaire favorable à la recherche et le développement pharmaceutique, la production locale et le commerce à travers les pays africains et de renforcer la coordination entre les pays africains pour une protection de la santé publique contre les risques liés à l’utilisation des médicaments de qualité inférieure, a-t-on indiqué.