Le secrétaire américain à la défense, M. Ashton Carter s’est prononcé pour le maintien « indéfiniment » en prison de certains détenus parmi les 116 encore en détention à Guantanamo.
Environ la moitié des 116 détenus de Guantanamo doivent rester enfermés « indéfiniment », a affirmé mardi le ministre, au moment où l’administration américaine cherche à régler ce problème, qui soulève un tollé en raison du statut de non-droit auquel sont confinés les prisonniers sans perspective de jugement.
« La raison pour laquelle il est compliqué de fermer Guantánamo est celle-ci : certains des prisonniers qui sont là doivent être détenus indéfiniment, ils doivent juste être enfermés », a soutenu M. Carter, qui répondait depuis le Pentagone à des questions posées par des militaires américains dans le monde entier.
Le président US Barack Obama a promis de fermer la prison de Guantanamo, située à Cuba, et les responsables américains sont en train de chercher un autre lieu aux Etats Unis si Guantánamo doit fermer.
Certaines voix s’élèvent déjà pour mettre en garde contre la tentation de pérenniser sur le sol américain un système de détention illimitée sans procès, objet de toutes les critiques. Une telle solution, affirment-ils, reviendrait à déplacer, plutôt qu’à fermer, la sinistre prison.






