La nouvelle « Marche des femmes » réunit des dizaines de milliers de manifestants pour enregistrer des de nouveaux électeurs.
Un an après la grande « Marche des femmes » qui avait défimé Donald Trump au lendemain de son investiture, des dizaines de milliers de personnes manifestaient samedi à New York, Washington et dans de nombreuses villes américaines pour dénoncer sa politique.
A New York, sous un temps doux et ensoleillé, une foule colorée et majoritairement féminine, souvent coiffée des bonnets roses emblématiques de la marche de 2017, emplissait à la mi-journée Central Park West, l’avenue qui borde Central Park et se termine au pied du Trump International Hotel, un des hôtels de luxe de l’empire immobilier du président américain.
Les panneaux brandis par les milliers de manifestants reflétaient les multiples raisons de leurs frustrations: du durcissement de l’immigration au harcèlement des femmes, qui n’a jamais été autant exposé qu’avec le mouvement #Metoo, en passant par la santé ou l’environnement.
Des dizaines de militants appelaient les manifestants à s’enregistrer sur les listes électorales, avec en tête les échéances nationales de novembre prochain: les démocrates espèrent alors ravir aux républicains la majorité du Congrès et bloquer les politiques du président.
« L’objectif du jour est d’enregistrer des centaines de milliers d’électeurs à travers les Etats-Unis », a précisé une militante, Marion Novack, 71 ans.
Des milliers de personnes manifestaient aussi à Washington et Chicago, des villes comme New York tenues par les démocrates.
Les organisatrices de la « Women’s March » – qui prévoyaient ce week-end des manifestations dans des centaines de villes américaines et européennes – ont placé la marche sous le mot d’ordre « Le pouvoir est dans les urnes », espérant convertir toutes les frustrations en mobilisation électorale.