Les accusations faites par certains dirigeants de partis politiques, toutes tendances confondues, concernant l’utilisation de l’argent lors du scrutin pour l’élection des 120 membres de la Chambre des conseillers, viennent d’être confirmées officiellement.
En effet, la Commission gouvernementale de suivi des élections, composée des ministres de l’Intérieur et de la Justice et des Libertés, a annoncé, dimanche, avoir appris que certains élus au titre des élections des membres de la Chambre des Conseillers sont soupçonnés de crimes électoraux liés à l’usage de l’argent pour l’achat des voix des électeurs.
Dans un communiqué, la Commission précise que la justice va statuer sur les cas concernés, conformément aux lois en vigueur.
Parmi les dirigeants politiques ayant dénoncé cette pratique, figure Nabil Benabdellah du Parti du progrès et du socialisme (PPS) qui, lors d’une sortie fracassante à travers une vidéo postée sur le site de son parti, avait crié au scandale, allant même jusqu’à demander l’annulation pure et simple de la deuxième chambre du parlement.