Pour la première fois, Montréal a porté dimanche à la mairie une femme avec Valérie Plante, 43 ans, qui sera aussi la seule femme à diriger une grande métropole en Amérique du nord.
«375 ans après Jeanne Mance», Française et fondatrice de la ville, «Montréal a enfin sa première mairesse», a déclaré dans un grand éclat de rire Valérie Plante juste après l’annonce de sa victoire devant ses partisans.
La nouvelle élue a promis « plus de mobilité, plus de logements abordables et de meilleurs services publics », durant son programme électoral. Valérie Plante a demandé aux gouvernements fédéral et provincial de travailler avec la nouvelle équipe pour répondre aux besoins croissants de la population pour une offre de transports collectifs. « Nous ne pouvons plus construire de routes, mais nous pouvons construire plus de stations de métro », a-t-elle souligné pour insister sur la nécessité de la ville de se doter d’un véritable réseau de transport en commun.
« L’homme de la situation », tel était le slogan frondeur de la campagne de Valérie Plante qui, avec plus de 51 % des suffrages, a devancé de six points le maire sortant Denis Coderre, qui était également président de Metropolis, l’association des grandes métropoles mondiales.
Annoncée battue en début d’été, Valérie Plante a mené une campagne de terrain sur des thèmes comme la solidarité sociale, la protection des femmes et la vie des quartiers.






