L’ex-élu PAM passé à l’Istiqlal est poursuivi pour chantage, falsification, faux et usage de faux et corruption. Il sera fixé sur son sort ce lundi.
Le scandale des 170 millions de dirhams qui implique l’ancien député et ex-président de la municipalité de Had Soualem, (province de Berrechid, région de Casablanca-Settat), Zine El Abidine El Howass, touche à sa fin.
«Je suis innocent, j’ignore pourquoi je suis ici à la base. Je n’ai jamais été poursuivi, ni visité un poste de police», s’est insurgé ce lundi 4 novembre l’ex-responsable communal lors d’une audience interminable. Il était à la barre pour être entendu et se défendre d’accusations selon lesquelles il aurait reçu des sommes d’argent en guise de pots-de-vin de la part d’investisseurs, à leur insu.
L’ancien parlementaire est visé par des procédures judiciaires liées à des sommes colossales. Une enquête tentaculaire a révélé un vaste système de corruption orchestré par El Howass pour truquer systématiquement les marchés publics et multiplier les malversations à grande échelle.
La cour va rendre son verdict à l’issue d’une demi-journée d’audience et plusieurs heures de délibération. L’accusation a plaidé pour la confiscation des propriétés d’Al Howass et de ses co-accusés au profit de l’Etat, s’il les a accumulées en profitant de son poste au sein de l’État de manière frauduleuse. Le ministère public a également, demandé aux juges de tenir Al Howass et les sept autres accusés, coupables des faits ; et ainsi, de procéder à la confiscation des biens et des fonds déposés sur les comptes bancaires des enfants et conjointes des accusés, conformément aux dispositions de l’article 247 du Code pénal.






