C’est avec les yeux de Chimène que les passionnés d’art sont venus contempler, ce jeudi à Casablanca, l’œuvre de Paul Anderbouhr (1909/2006), à l’occasion du vernissage de l’exposition-rétrospective « Au fil de l’eau ».
Les fins connaisseurs comme les profanes auront, jusqu’au 31 décembre prochain, l’opportunité de redécouvrir ou de découvrir les réalisations emblématiques de l’itinéraire de Paul Anderbouhr, peintre français qui a partagé son temps entre la France et le Maroc, où il a fini sa vie en 2006.
« Paul Anderbouhr est né à Paris en 1909, mais la ville lumière ne constitue pas son seul lieu d’inspiration, puisqu’en peintre voyageur, il partage aussi son regard sur les paysages d’Afrique, ce qui a contribué à le placer au côté des orientalistes », a expliqué Mouna Hassani, fondatrice de la villa Delaporte qui abrite l’exposition.
Les présents ont pu s’offrir un moment de contemplation et une parenthèse de quiétude à travers un voyage spatio-temporel dans l’univers du peintre voyageur et par, là-même, rendre un ultime hommage au défunt et à ses œuvres, a rapporté la MAP.