Un millier de participants et une centaine de startups prennent part à la 2e édition du « Green Africa Innovation Booster » qui s’est ouverte, mardi à Yamoussoukro, la capitale administrative ivoirienne.
Cette deuxième édition, qui intervient un an après le premier GreenAIB (12-13 juillet 2017 à Marrakech), s’inscrit dans le cadre de la collaboration de l’IRESEN et de l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny de Côte d’Ivoire (INP-HB) avec le Réseau Africain de l’Innovation Verte (Green Africa Innovation Network -GAIN-), une plateforme d’acteurs opérant dans la recherche et développement en énergies renouvelables.
Présidant la cérémonie d’ouverture de cet événement, l’Ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani a relevé que le GreenAIB est désormais une autre facette du partenariat tous azimuts d’exception liant le Maroc et la Côte d’Ivoire ainsi qu’une illustration éloquente de cette volonté commune d’édifier un avenir meilleur de la postérité africaine, au vu des menaces la guettant notamment en rapport avec les dérèglements climatiques.
L’événement d’aujourd’hui et bien d’autres démontrent sans équivoque que les pays africains sont de plain-pied dans la phase de concrétisation des visions communes et des volontés partagées, selon une approche résolument tournée vers l’innovation, la créativité et la mise en partage des moyens et des connaissances, a-t-il ajouté.
Pour Kettani, le GreenAIB est d’autant plus important qu’il est dédié aux jeunes innovateurs qui font désormais office de véritables acteurs de la gestion et de la réflexion inhérentes aux questions d’ordre écologique.
« Le réchauffement climatique est une réalité et le Maroc, qui s’en est rendu compte très tôt, a veillé à se prémunir contre les changements climatiques, désormais inéluctables », a poursuivi le diplomate marocain.
Il a, dans ce sens, rappelé que le Maroc a pris une série de mesures en matière énergétique, allant des initiatives prises par feu Hassan II qui ont permis au Royaume de s’ériger en modèle en matière hydro-électrique en arrivant à des projets titanesques à l’image du complexe solaire NOOR et de la Centrale à cycle combiné de Tahaddart.
Pour rappel, lancé lors de la première édition du GreenAIB à Marrakech, le Green Africa Innovation Network a pour but de promouvoir les échanges scientifiques et techniques et de faciliter la réalisation conjointe de projets de formation, de recherche et développement et d’innovation dans le domaine des énergies renouvelables en Afrique.
La seconde édition de cet événement phare de l’écologie en Afrique connait la participation d’officiels de plusieurs pays africains, d’académiciens et naturellement des acteurs de la recherche & développement et de l’innovation en énergies renouvelables en Afrique qui se réuniront autour de conférences, de tables-rondes et d’un espace d’expositions, le « Africa Green Tech Village ».
Le GreenAIB prévoit également le « Green Africa Innovation Contest », un concours annuel qui vise à renforcer l’esprit d’innovation verte entre opérateurs africains.
 
 
 






 
									 
					
