Au moins 49 personnes, dont de nombreux policiers, ont été tués jeudi dans deux attaques, dont l’une revendiquée par les rebelles Houthis, contre des forces formées par les Emirats arabes unis à Aden, dans le sud du Yémen en guerre, après une période de calme relatif.
A Aden, dans le quartier central de Cheikh Othman, une voiture piégée a explosé à l’entrée d’un QG des forces de l’ordre, au moment où les policiers se rassemblaient pour saluer le drapeau national, selon des responsables des services de sécurité, assurant que l’attaque a été menée par des jihadistes.
« 49 personnes ont été tuées et 48 blessées », a déclaré à la presse Mohammed Rabid, haut responsable du gouvernement reconnu par la communauté internationale. Il n’a pas précisé le nombre de policiers parmi les morts et les blessés alors qu’un précédent bilan faisait état de 27 morts, en majorité des policiers.
L’ONG Médecins sans frontières (MSF), qui gère l’hôpital où ont été transportées les victimes, a affirmé sur Twitter que « dix personnes ont été tuées » et seize blessées, dont deux grièvement.
Un premier bilan, donné par un docteur de cet hôpital, faisait état de trois policiers tués et 20 blessés.
Le gouvernement, reconnu par la communauté internationale, a condamné la double attaque. »Ces attaques prouvent que les milices des Houthis et les autres groupes terroristes se partagent les rôles et se complètent dans la guerre contre le peuple yéménite », a souligné le gouvernement dans un communiqué.






