Contre toute attente, les rebelles Houthis du Yémen ont annoncé être prêts à faire la paix en arrêtant les attaques contre l’Arabie saoudite, au moment où leur allié iranien fait face à d’énormes pressions pour son implication présumée dans la destruction d’infrastructures pétrolières saoudiennes.
Dans un discours à l’occasion de la prise par les rebelles de la capitale Sanaa le 21 septembre 2014, le président du Conseil politique des Houthis, Mehdi Machat, a indiqué vendredi soir que ceux-ci envisageaient « l’arrêt de toutes les attaques contre le territoire de l’Arabie saoudite », en espérant que « ce geste aura pour réponse un geste plus fort » de la part des Saoudiens.
Il s’agit, selon M. Machat dont les propos sont été rapportés par la télévision Al-Massirah des rebelles, d’une initiative « pour parvenir à la paix par le biais de négociations sérieuses en vue d’achever une réconciliation nationale globale qui n’exclut personne ».
Elle engage les rebelles à « cesser toutes les attaques contre le territoire saoudien par des drones, des missiles balistiques et d’autres moyens ».
Rappelons que les Houthis ont revendiqué les attaques du 14 septembre contre les installations pétrolières saoudiennes dans l’est du pays qui ont eu pour conséquence de diviser par deux la production de pétrole de l’Arabie Saoudite, premier exportateur mondial, et de provoquer une flambée des prix.






